Le meurtre d'Hiram ressemble dans sa mise en scène au meurtre du père de la horde primitive dont parle Freud dans Totem et Tabou, où les Frères peuvent se partager le "pouvoir phallique" de celui qui régnait sur la "horde des fils". C'est ainsi que les fils deviennent "les enfants de la Veuve", unis par la culpabilité du meurtre. Partant de cette similitude, l'auteur, lui-même psychanalyste et franc-maçon, explore les liens pouvant exister entre franc-maçonnerie et psychanalyse, allant jusqu'à s'interroger sur les fonctions d'auto-analyse que permettrait la fréquentation des loges. De même, il montre comment la régularisation par le rite permet à l'adepte de mieux explorer son inconscient et de fonder une éthique. S'appuyant notamment sur les travaux de Jacques Lacan, il explique comment l'analyse du mythe personnel et collectif permet de s'inscrire dans un "ordre symbolique".