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Faust de Goethe traduit par Gérard de Nerval, illustré par Eugène Delacroix
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Informations
Auteur :
Goethe (préface de Arlette Sérullaz, postface de Michel Butor)
Éditeur :
Diane De Selliers
Collection :
DDSLPC
Date de parution :
Mars 2011
EAN :
9782903656805
Format :
25,8 x 2,6 x 19,4 cm
Nombre de pages :
296
Poids :
1,05 kg
L’œuvre géniale de Goethe, la traduction magique de Nerval, la puissance de Delacroix.
Pour la première fois, le livre est publié tel que le souhaitait Delacroix avec ses 18 lithographies réunies et 60 illustrations :
l’alchimie romantique dans toute sa beauté.
«Faust est une oeuvre qui va du ciel à la terre, du possible à l'impossible, de la grossièreté à la délicatesse; toutes les antithèses que le jeu d'une audacieuse imagination peut créer y sont réunies, aussi M. Delacroix s'est senti là comme chez lui et dans sa famille.»
Goethe
Faust est l'un des grands mythes de la littérature. Sa puissance, son étrangeté et son mystère sont restés intacts au cours des siècles. L'interprétation artistique qu'en fait Delacroix, fasciné par le personnage de Méphistophélès, révèle de façon saisissante l'oeuvre maîtresse de Goethe. L'auteur ne cache pas son admiration pour le travail très inspiré du peintre, qui «surpasse [s]a propre vision», et salue également la traduction du jeune Gérard de Nerval grâce à laquelle le texte «reprend fraîcheur, nouveauté et esprit».
Cet ouvrage souligne ainsi les liens profondément romantiques d'une oeuvre, d'un peintre et d'une traduction : Le Faust de Goethe, Nerval et Delacroix. L'alchimie se prolonge dans la brillante postface de Michel Butor, Impressions diaboliques, par l'invention de «dix-sept lithographies imaginaires pour le second Faust de Goethe».
Diane de Selliers
La réédition de Faust de Goethe illustré par Delacroix célèbre le dixième titre de «La petite collection», créée en mars 2007.
Faust de Goethe illustré par Delacroix révèle de façon passionnante les liens romantiques d'un peintre et d'un mythe, d'un mythe et d'une oeuvre, d'une oeuvre et d'une époque.
Né au Moyen Âge sous forme de conte populaire, le mythe de Faust a conservé au fil des siècles sa puissance, son étrangeté, son mystère. Il représente le plus grand mythe que l'Allemagne ait connu : Faust et Méphistophélès qui ne font qu'un, dont une partie voudrait la connaissance et la sagesse, l'autre le mal, le néant. C'est en 1788 que Goethe immortalise la légende à travers un texte aussi somptueux que désabusé.
Le thème de Faust accompagne Delacroix à travers son oeuvre et tout au long de sa vie. Tout commence en 1823 lorsque le peintre, âgé de 28 ans, accepte la proposition de l'éditeur Charles Motte de lui sacrifier quelques instants pour «arranger une affaire diabolique avec Faust». Dix-huit lithographies naissent alors pour accompagner le premier Faust. A la grande déception de Delacroix, elles ne seront pas groupées sous forme d'album mais réparties dans le texte.
Avec l'ouvrage de Diane de Selliers, le voeu de Delacroix est exaucé : ses dix-huit lithographies sont présentées les unes à la suite des autres en ouverture de l'ouvrage, chacune étant éclairées d'un passage clé de Faust.
Soixante dessins, croquis, esquisses, aquarelles et premiers états avec des dessins en marge sont placés en regard du texte, dans un enchaînement d'images puissantes et émouvantes : toutes les oeuvres de Delacroix sur le thème faustien, dispersées en Europe et aux États-Unis, ont été réunies dans ce livre.
La traduction de Gérard de Nerval, rédigée alors qu'il était âgé de 19 ans, porte la fougue et l'enthousiasme de l'écrivain et fit dire à Goethe : «Je n'aime plus lire Faust en allemand, mais dans cette traduction française, tout repend fraîcheur, nouveauté et esprit.»
Dans son introduction, Ariette Sérullaz, directrice honoraire du musée Eugène Delacroix, souligne l'importance du thème de Faust pour le peintre, éclaire de façon essentielle l'interprétation qu'il en fait et raconte l'histoire des lithographies.
Dans sa postface, Michel Butor, écrivain, poète et critique, captivé depuis toujours par le mythe de Faust, donne une ouverture brillante sur la deuxième partie de l'oeuvre de Goethe, écrite près de quarante-cinq ans après la première version de Faust.